Études de musique classique et trompette (sib/ut) au conservatoire de Lyon_Vienne à l’âge de 7 ans. 3 ans s’écoulent lorsque ses parents font l’acquisition de l’un des premiers claviers électroniques (boîte à rythme, arrangeur accompagnemens), afin de susciter au sein de la fratrie de nouvelles vocations musicales. Naît alors une concurrence féroce pour le monopole de l’instrument ! le temps passant, celui-ci devient lentement mais sûrement un orchestre personnel et un laboratoire d’études à l’écart du parcours académique. Premières jam-sessions avec des élèves de la classe d’étude classique. La section cuivres du Boléro de Ravel réinterprétées !, ils s’essaient alors à leurs premières compositions, qui encore aujourd’hui restent impossibles à classifier dans un genre musical !
À 13 ans, audition pour remplacer un claviériste (de vingt ans son aîné), qui avait dû abandonner précipitamment sa place pour intégrer une nouvelle résidence dans un célèbre « hôtel » carcéral de la région sans pouvoir hélas donner de date précise de son retour ..!
La soudaineté du départ fit que le malheureux dut abandonner sur place un piano-violon Elka, ainsi qu’un synthétiseur de recherche Teisco 100-F : après avoir explorer ces nouveaux nuanciers sonores, Emmanuel Rovira intègre son premier groupe pop-rock, s’initie aux arrangements musicaux et propose ses compos afin de créer un répertoire. Vient ensuite la découverte de la scène, des salles obscures et du repli du matos tard dans la nuit !
S’enchaînent alors les collaborations éphémères, quelques hectolitres de bières* (*consommés sans modération), des compositions perdues dans des déménagements,… Enfin pour s’alimenter (afin d’éponger ou avoir du liquide), diverses activités dans la communication, le design et l’architecture, et côtoyer _presque tous les jours_ soleil et plages varoises, intégrer deux formations, Big Band de jazz et un groupe de soul (The Crazy Chicken Band).
Un cocktail austral qui nourrit de nouvelles aspirations, rêvant un jour de composer de la musique pour le cinéma.
Composer _ musician
I started studying classical music theory and trumpet in B at the Conservatoire de Lyon_Vienne at the age of 7.
3 years go by when one day my parents acquire one of the very first electronic organs (with integrated rhythm box and accompaniments), in order to arouse new musical vocations within the siblings. A fierce competition arises for the monopoly of the instrument; time passing and boring, the organ slowly but surely became my personal orchestra, and my first composition laboratory.
Thanks to this new versatility and despite the outdated electronics, I made my first jam-sessions on the keyboard with a _saxophonist sidekick from the Classical Class of the Conservatory. With the brass sections of Ravel’s Bolero repeated, we try our hand at our first creations which even today remain impossible to classify in a musical genre.
When I was 13, I auditioned to replace the keyboardist _ of fifteen years my senior! _ Of a pop_rock group from Lyon, who had to hastily give up his seat for a stay in a prison « hotel » in the region. The suddenness of his departure meant that the incongruous artist had to leave his equipment: piano-violin Elka, research synthesizer Teisco 100-F as well as several boxes of electronic effects. I then explore a new field of sonic possibilities and join my first group. I learn about musical arrangements, and some of my compositions complete the training repertoire. I also discover the pleasures of the stage, a new vector of sharing, dark rooms, the withdrawal of equipment late at night … And test my first compositions on an attentive audience.
Then follow collaborations in various groups, the acquisition of a home studio, compositions forgotten in a few moves, the enrichment of possibilities due to the evolution of electronic instruments … Several lives in communication, the architecture and design, to today rub shoulders _almost every day_ with the sun and the beaches of the Var and play (trumpet and piano, above all a bad pianist) in two jazz groups. This southern cocktail nourishes new inspirations and aspirations every day which lead me even more today to the world of short films and cinema.
Emile-Emmanuel Rovira